Prévention et contrôle des infections
L’OMS décrit les précautions supplémentaires à prendre pour protéger les personnels de santé lors des procédures générant des aérosols associées à un risque accru de transmission6. Ces procédures comprennent l’intubation trachéale, la ventilation non invasive, la trachéotomie, la réanimation cardio-pulmonaire, la ventilation manuelle avant l’intubation et la bronchoscopie.
Le Haut Débit Nasal n’est pas spécifiquement nommé par l’OMS comme une procédure générant des aérosols associée à un risque accru de transmission.6 Cependant, il existe une certaine incertitude quant à la création potentielle d’aérosols à partir de toutes les formes d’assistance respiratoire non invasive, y compris le Haut Débit Nasal.
Selon l’OMS : “En raison de l’incertitude entourant le potentiel d’aérosolisation, la HFO, la VNI dont la CPAP à bulles, doivent être utilisés avec des précautions contre la transmission par voie aéroportée jusqu’à ce qu’une évaluation plus approfondie de la sécurité puisse être effectuée.” 1
Des publications récentes de Hui et al.8, Leung et al.9 et Hui et al.10 ont comparé l'application du Haut Débit Nasal à plusieurs autres traitements et interfaces patients et n'ont pas trouvé de risque accru de transmission par dispersion dans l’air. Les résultats de la dispersion dans l’air rassemblés provenant de deux études menées par Hui et al.8, 10 sont illustrés dans le tableau ci-dessous.
Les résultats d’une nouvelle étude de Kotoda et al.11 suggèrent que “le traitement par Haut Débit Nasal n’augmente pas le risque d’infection par gouttelettes et par contact”.

*Les données de distance de dispersion montrées sur le graphique sont combinées à partir de deux études menées par les mêmes auteurs.
Toutes les interfaces illustrées n’ont pas été directement comparées.